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Biographie
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Biographie
Il
est de
tradition, pour un artiste qui se présente, de donner son pedigree et
quelques éléments de son curriculum.
Donc, allons-y : curriculons ! PEINDRE De précoces dispositions. Ma première œuvre : à quatre ou cinq ans, en l’absence de mes parents et des aînés de mes 13 frères et sœurs, je réalisai un jour une grande fresque au charbon de bois couvrant tout le bas des murs de la cuisine du couloir et de la salle à manger jusqu’à la hauteur que je pouvais atteindre avec la main, c’est à dire environ 50 cm. Mon talent ne fut pas reconnu. Je refoulai donc mes pulsions artistiques pour les reporter sur mes livres et cahiers d’écolier. Je confesse encore que plus tard au collège, je sentais vers la poésie et le dessin une inclination plus vive que vers le latin, le grec ou les mathématiques. Pourtant l’a ben fallu… Bien plus tard, dans les années 1965-66, j’avais mon premier poste d’enseignant à Ajaccio. J’y fis une rencontre passionnante : celle d’un excellent peintre à la forte personnalité et au nom prédestiné : Marc PENTHER. Avec lui, pendant plusieurs années, je m’initiai aux délices de la peinture à l’huile, du vin corse et de la solide cuisine sarde. Mais je dus renoncer provisoirement à ces bonnes choses tout en me promettant au long de ma carrière de reprendre dès que possible les pinceaux et les couleurs. Sur le chemin sinueux de ma vie professionnelle, le Rouergue, Grenoble, la Corse (5 ans), Madagascar (10 ans), Toulouse, Barcelone, Albi m’ont permis d’accumuler d’extraordinaires souvenirs et images.
En 1998, hou houuuu je reviens ! En bon aveyronnais, je tente de récupérer mes pinceaux (secs) et mes tubes (pétrifiés). A l’Association des « Amis des Arts » d’Albi, amitié, émulation, création. Ateliers et stages avec des peintres confirmés : Rafaël CORDOBA, Casimir FERRER, Eliane FANTINI, etc… Depuis 1998. Depuis lors, je m'adonne sans modération à la peinture à l'huile, à l'acrylique, aux encres, aux techniques mixtes. Polyfacétique, tantôt grave, tantôt malicieux, libre, je peux exprimer selon l'humeur des jours la joie contemplative, la nostalgie, les inquiétudes métaphysiques (mais oui, madame !) et puis aussi l'humour. Ami lecteur, dis moi que je ne suis pas toi ! Et puis, avec mes amis, j'expose et je m'expose (voir "Expositions"). Parmi mes amis, le très créatif Olivier Bonnelarge. ÉCRIRE Quant à l'écriture, la démangeaison commença dès la classe de cinquième dans deux directions ; d'une part la poésie, d'autre part la fiction romanesque. En ce temps-là (treize ans), j'avais rempli avec des vers de mirliton en français et en occitan un certain carnet rose ; il se mit à circuler sous le manteau et un jour, au réfectoire, cette « œuvre » tomba entre les mains du Père Supérieur ; l'homme resta tout étonné et, narquois, affirma devant tout le collège que l'établissement venait de produire un petit poète ; il ne put s'empêcher d'en lire à la cantonade tout un passage ; puis constatant que ces écrits étaient bien naïfs et inoffensifs, il me les rendit en me recommandant de ne pas perdre trop de temps à ces choses-là. Cet épisode me valut chez mes condisciples et pour des années le surnom de « Le poète » (voir En effeuillant le vent p.133 et ss). Sur le terrain du roman, j'en entrepris au cours de ma scolarité au moins une demi-douzaine, qui ne dépassèrent guère les 20 pages. J'ai la faiblesse de penser qu'ils manquent aujourd'hui cruellement à la littérature française ! Cinquante ans après ces anecdotes et les mille péripéties de la vie, je publie maintenant ce vivant livre de souvenirs, illustré de 28 tableaux. Je crée ainsi la rencontre du pinceau et de la plume.
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